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Mesures d’impact

La littérature scientifique

L’influence positive de la pratique musicale sur le développement du cerveau

Le programme Un violon dans mon école repose sur des fondements scientifiques qui ne cessent d’être confirmés par les avancées des neurosciences et l’expérimentation. Grâce à ses multiples bénéfices sur le cerveau, la pratique musicale agit comme un catalyseur du développement des capacités cognitives des enfants.

La neuroimagerie a mis en évidence depuis de nombreuses années l’importante réactivité du cerveau face aux stimulations musicales. La pratique d’un instrument de musique présente une caractéristique fondamentale et unique : elle mobilise simultanément toutes les zones du cerveau et entraîne de multiples interconnexions, en particulier chez les jeunes enfants du fait de la plasticité neuronale remarquable à cet âge. Plusieurs études internationales montrent les effets bénéfiques de la pratique musicale sur la cognition et la motricité chez les enfants. Leurs conclusions suggèrent que la musique accroît les capacités verbales (J. Bolduc, 2006), l’acquisition des concepts mathématiques (Bamberger, 2000), les scores au test de QI (Schellenberg, 2004), les performances en mémoire (Lee and al., 2007) etc.

Plus récemment, une étude portant sur 147 élèves d’écoles primaires pilotes d’Amsterdam a démontré que les enfants qui suivaient des cours de musique structurés avaient de meilleurs résultats scolaires et avaient augmenté de manière significative leur capacité de mémorisation, de concentration et leur intelligence verbale.

Ces études soulignent la pertinence du programme Un violon dans mon école et la conviction de la Fondation Vareille, déjà étayée par l’étude réalisée en Suisse pour son compte par Swissocial : l’apprentissage d’un instrument exigeant comme le violon aide les enfants de milieux défavorisés à rattraper le retard pris avant même leur entrée à l’école.

Ecole pilote Suisse

Résultats de l'étude d'impact

L’évaluation du programme pilote Un violon dans mon école en Suisse est maintenant terminée.
Chaque année, pendant les 4 ans du programme, les capacités motrices et sensorielles, cognitives et sociales des enfants violonistes ont été comparées à celles d’un groupe témoin.
Les « petits violonistes » font preuve d’une meilleure concentration et d’une mémoire plus développée que les autres.

Au niveau de l’acquisition du langage et donc de la préparation à la lecture, ils sont particulièrement performants.

En France, une évaluation de grande ampleur

Un programme à l’impact scientifiquement prouvé  

Initiée à la rentrée 2019 pour les écoles françaises, une mesure d’impact indépendante a été mise en place par une équipe de chercheurs du CNRS de Sciences Po. Les résultats finaux de cette étude, ambitieuse et unique par son ampleur, sont attendus en 2024.
Elle analyse  les résultats de 2600 élèves, suivis pendant 4 ans, évalués chaque année sur leurs compétences cognitives et non cognitives. L’étude compare ainsi les élèves « violonistes » avec un groupe témoin de « non-violonistes », et apportera une preuve supplémentaire de la pertinence du projet.

Les bienfaits de jouer d'un instrument pour votre cerveau

Par le Docteur Anita Collins